Troisième Humanité de Bernard Werber

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Troisième Humanité?

   "J'ai eu la chance de recevoir Micro Humains, le tout nouveau Bernard Werber, mais ce n'est que lorsque je l'ai eu entre les mains que je me suis rendue compte qu'il s'agissait d'un tome 2. Me voilà devant un grand dilemme: lire le deux sans connaître les bases de l'histoire ou acheter le premier tome en grand format, moi qui n'achète toujours que des poches. Heureusement, Lili m'a sauvé et a eu la gentillesse de m'envoyer son exemplaire par la poste."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Les scientifiques travaillent à l'avenir de notre planète et au moyen de nous sauver de nous-même. Certains voient notre salut dans le clonage ou dans l'espace, d'autres dans la féminisation de la population ou sa miniaturisation. Ce sont ces deux derniers projets que le Colonel Ovitz, avec l'aide du Président français, souhaite soutenir..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

   "Les livres de Bernard Werber sont toujours passionnants, surtout pour une curieuse telle que moi, et celui-ci ne fait pas exception. J'y découvre et y apprend beaucoup de choses et cela me donne envie d'approfondir certains sujets. C'est également le deuxième auteur que je lis en quelques mois, avec Dan Brown, qui aborde le sujet de la surpopulation, ce que je trouve courageux, même s'il le fait sous couvert de science-fiction. Pour ce qui est de l'histoire pure en revanche, je n'ai pas été vraiment transporté. Werber, dans un de ses livres précédents, explique que l'homme ne peut que tourner en rond et faire ce qu'il sait faire même avec toute la bonne volonté qu'il mettra à vouloir s'améliorer. Et je trouve qu'ici c'est l'auteur qui commence un peu à tourner en rond avec ses propres thèmes de prédilection. Et je dois dire que je n'ai éprouvé aucune affection particulière pour les personnages."

• Et comment cela s'est-il fini?

   "L'histoire se raconte en plusieurs tomes et après avoir fini ce livre, j'ai en fait l'impression de m'être arrêtée en cours de lecture. Je vais donc rapidement enchaîné avec le tome suivant et j'ai bon espoir de l'apprécier davantage compte tenu de ses héroïnes."

 

    Mlle Alice, merci, et à dimanche prochain...

Retrouvez ma chronique sur la suite de Troisième Humanité ICI

Une Chanson Douce de Mary Higgins Clark

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une Chanson Douce?

   "Mary Higgins Clark est l'un des auteurs favoris de ma mère; et comme j'ai passé mon adolescence à lui piquer les livres de sa bibliothèque, on peut presque dire que j'ai été élevé au polar américain..."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Alors que Kate se rend à l'entreprise familiale au milieu de la nuit, tout part en fumée et elle se retrouve dans le coma et soupçonnée d'avoir provoquée l'explosion. Mais les enquêteurs ne sont pas au bout de leurs surprises."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

   "Je ne sais pas si je saurais bien l'expliquer mais lire un Mary Higgins Clark, c'est retrouver une ambiance particulière, unique, propre à ses livres, plonger dans un brouillard plein de mystères que l'on tente d'éclaircir petit à petit. Et si vous appréciez l'atmosphère qu'elle distille, vous la retrouverez ici encore et vous ne pourrez qu'aimer ce nouveau roman. On est transporté à New-York, entre affaire récente et drames anciens, on tente de découvrir ce que chacun cache et la gravité de ces secrets en suivant les inspecteurs des pompiers. Les personnages et les intrigues sont multiples et c'est ce qui fait tout l'intérêt de l'histoire jusqu'à ce que tout converge vers un point unique."

• Et comment cela s'est-il fini?

   "Malgré les nombreux personnages de ce roman, les suspects sont très limités et rapidement identifiables. Le suspense n'est donc pas le point fort pour cette fois et on assiste également à quelques coïncidences proprement incroyables mais cela ne suffit pas à nous gâcher le plaisir. Mary Higgins Clark n'a définitivement pas usurpé sa réputation...

 

    Mlle Alice, merci, et à dimanche prochain...

La Conjuration Primitive de Maxime Chattam

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Conjuration Primitive?

   "Ceux et celles qui suivent le blog le savent, Maxime Chattam fait partie de mes cinq auteurs favoris, impossible pour moi de rater l'un de ses livres donc. Et je remercie Albin Michel de m'avoir envoyé celui-ci."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Une épidémie de meurtres ravage la France. Différents tueurs en série, aux modes opératoires plus tordus les uns que les autres, signent leurs crimes du même symbole. Et alors que la gendarmerie est déjà dépassée, le mal va s'étendre à l'Europe..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

   "Si vous aimez les thrillers les plus noirs, vous adorerez la Conjuration Primitive. Une fois encore, l'auteur se plonge dans les profondeurs des âmes pour en extirper une histoire inédite qui vous donnera sans aucun doute la chair de poule. C'est aussi ce que j'aime dans ses livres: le courage d'aller au bout de l'horreur, de sacrifier parfois la vie ou le psychisme de certains de ses personnages, d'affronter le mal sans remettre une couche d'optimisme et de "mais ne vous inquiétez pas, tout finira bien" par-dessus. En revanche, si je devais faire un petit reproche sur cette histoire, c'est que les gendarmes font appel à un criminologue très réputé mais que c'est finalement eux qui comprennent la plupart des éléments en premier. Pas très crédible."

• Et comment cela s'est-il fini?

   "Maxime Chattam est également le spécialiste des retournements de situation incroyables dans les toutes dernières pages. Ici encore, la fin est époustouflante mais pour une fois, je l'avais vu venir et c'est peut-être ce qui m'a manqué pour que se soit un coup de coeur. En quelques mots: un thriller de très haut niveau, âmes sensibles s'abstenir!"

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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